Rendez-vous vers le démon à l'Étoile du Nord

Zaquafaël mit un clou dans la troisième planche qu’il avait ramassé. Voilà qui était fait. Les poutres de la chambre qu’il avait choisie étaient déjà solides. À vrai dire, Zack se demandait bien pourquoi Nerezza avait choisis une chambre en si mauvais état. C’était bien moins long et difficile de prendre une chambre, comme la sienne, qui n’avait presque pas souffert durant la dernière bataille des environs. Bon, en vérité ce n’était pas vraiment étonnant, cette fille était complètement folle après tout alors, il est presque normal dans ce cas qu’elle se complique la tâche elle-même. Il se préparait à sortir quand il entendit le cri de l’elfe. Un instant il voulu partir dans sa direction, mais il se rendit vite compte que ce n’était pas de la peur. C’est une chance.

Zack se dirigea donc vers le premier plancher ou il trouva Madriel, assis, avec à ses côtés une cage remplies de chat. Un instant, l’archange se demanda si son « maitre » n’était pas fou à lier. Sauf que bien vite, il se rendit compte que les chats avaient souvent une utilité quelconque contre les démons. Madriel devait donc planifier quelque chose. Pour bien battre son ennemi, il faut d’abord le connaître. Espérons que Madriel est certains pour ces minets car sinon, ils sont vraiment dans la merde. D’ailleurs, sa énervait Zack de ne pas savoir ce qu’ils allaient combattre. Comment pouvait-il être efficace sans connaître leur ennemi?

Zaquafaël ne comprenait pas trop ce qui venait de se passer. La crise de larme de Nerezza l’avait prit totalement au dépourvu. Comment était-il sensé réagir à se genre de chose. Devait-il la frapper pour qu’elle se ressaisisse? Devait-il la garder près de lui et la consoler en lui chuchotant des mots d’encouragement? Devait-il rester de marbre et ne rien faire du tout comme si rien ne c’était passé. Zack n’en savait strictement rien. Ce genre de chose n’arrivait pas au paradis et quand il était vivant, il avait vécu parmi des soldats et ce genre de chose n’arrivait jamais dans l’armée. Du coup, Zack n’osait plus bouger, de peur d’empirer les choses, ce qui était peut-être le cas d’ailleurs.

Il fit un mouvement 30 secondes après mais ce n’était probablement pas le genre de mouvement qui plairait à Nerezza. Il dit simplement : Fait chier. Dans la pièce, la lumière de la lune s’éteint moins d’une seconde avant de revenir. Zack sut précisément ce qui venait de se passer. Il lâcha brusquement le corps de l’elfe pour courir vers le trou dans le mur. Tout autour, c’était calme, pas le moindre mouvement, le moindre son du vent. Puis un hurlement déchirant, un mélange de haine et de douleur perça les tympans de l’archange. Il n’avait pas fait d’erreur en pensant que c’était une très mauvaise idée de venir camper dans un lieu comme celui-là. Si les démons étaient partie, leurs âmes damnées, elles, y étaient toujours. L’archange courra vers le premier étage. Il détacha le fouet à sa ceinture et dans un mouvement très rapide et sec, il fit claquer ce dernier près de l’oreille de Madriel.

- Non mais t’es malade! Nous avoir amené dans un lieu bourré d’âmes damnées comme ici. J’avais osé espérer que tu avais quand même un esprit minimal mais je viens d’avoir la preuve que non. C’est pas que des âmes d’elfes qui sont ici, les âmes des démons tournent autour d’ici aussi. Grâce à toi nous devons déjà être entourés. C’est pas un nuit de repos qu’on vas avoir, c’est une nuit de combat dur et inutile. Franchement, dans le genre con, tu fait des miracles toi!

Pendant ces paroles, l’archange ne stoppa pas sa course vers la porte. Quand il l’ouvrit à la volée, de nombreux corps en décomposition elfique et démonique se retournèrent vers lui. Une dizaine peut-être, 15 tout au plus. L’un d’entre eux, un elfe de grande taille, lâcha un autre cri qui résonna dans la nuit. Dans les bâtiments des environs, de petits points rouges s’allumèrent. Des chiens des enfers. C’était à croire qu’ils c’étaient créé une petite société. Mais en soit ce n’était pas vraiment impressionnant puisqu’après tout, les lieux damnés invitaient toujours plus de créature démoniaque. Un chien s’avança en sortant d’une petite maison juste devant lui, il était immense, il avait la taille d’un loup alpha, et ce devait être un des plus jeunes s’il avait été choisi comme « éclaireur ».

Dans un même mouvement, le chien et l’archange lancèrent leur première attaque. Le Chien des Enfers ouvra la gueule en courant à toute vitesse vers sa cible, la longue lanière de cuir blanc s’étira de tout son long derrière le chasseur de démon. Dans un mouvement fort, rapide et précis, le chien sauta sur un petit muret entourant l’auberge, la lanière de cuir blanche fonça vers l’avant en faisant siffler l’air. Alors que le chien s’apprêtait à savourer le gout du sang de sa victime, il sentit dans sa gorge une étrange matière mi-solide mi-molle qui, grâce à sa vitesse, lui causa un mal fou. La lanière de cuir transperça littéralement la gorge de la bête. Dans un mouvement circulaire, le fouet s’enroula autour du coup de la bête. Usant d’une grande force qu’il avait longuement développé, le vainqueur de cette joute propulsa la pauvre bestiole sur le mur derrière lui ou elle se fracassa tous les os. Dans un mouvement compliqué, Zack ordonna à son arme de revenir vers lui. Il la fit claquer loin devant lui, avant de la faire revenir. Il garda son arme en mouvement, formant de grands arcs de cercle autour de lui, tirant un claquement infernal de son arme de temps à autre. Tout cela, Zaquafaël l’avait fait les yeux fixé sur le chef de la petite armée démoniaque. Les mouvements derrière lui, C’était sans regarder, les mouvements devant, n’avait pas attiré une seconde le regard de l’archange. Il avait une cible, ce monstre qui criait dans la nuit. Il avait une cible, et ne la raterait pas.


HJ: Désolé du temps d'attente, j'ai eu des problème avec internet.

Toujours en mouvement, jamais aux arrêts, s’il devait reposer son bras un instant, il ne serait peut-être pas assez rapide pour atteindre une cible qui l’attaquerait. Un chien fit quelque pas, le fouet claqua sur son museau, l’adversaire se retira en émettant quelques plaintes. L’arme était sacrée, la blessure du chien n’arrêterait pas de brûler, sa allait s’empire, puis le blesser sur une plus grande surface de son corps, et finalement sa le tuerais dans d’incroyable souffrance. Déjà d’ailleurs, il hurlait de toutes ses forces en se roulant sur lui-même. Zack n’esquissa aucun mouvement, aucune expression ne naquit sur son visage, il était une arme, rien de plus, rien de moins, il ne ressentait pas, il tuait.

Un zombi, enfin, se mit au pas de course. Le fouet s’enroula autour de son bras, le mouvement sec qui s’ensuivit l’arracha. Ce n’était pas vraiment prévu, mais sa pouvait se montrer utile. Le démon, complètement abasourdis s’arrêta brusquement en regardant bêtement son membre mutilé. Zaquafaël se lança dans une série de trois rotations en reculant de large pas. Une fois terminé, il esquissa un bref mouvement le bras de sa victime alla s’écraser contre sa tête. Cette dernière fut propulsé dans le ventre d’un des 2 gardes personnel du grand elfe. Celui-ci s’effondra stupidement et se mit à faire des mouvements aussi complexes qu’inutiles pour tenter de se relever. Le chef de la petite bande hurla un bon coup.

Le second garde fonça donc vers lui. Zaquafaël voyait en lui toutes ces chaires mortes et cette peau tendre, il savait bien aussi ce dont il était capable. D’un grand coup de fouet placé en plein milieux du corps de son ennemi, il l’explosa littéralement en deux morceaux séparés. Un autre ennemi de mort. Sa faisait donc son 3ème zombi avec 2 chiens. C’était quand même pas mal. Sur 15, s’il était seul, il devait donc rester 12 d’entre eux. Mais il ne prit pas vraiment le temps de les compter, il savait simplement qu’il n’en restait plus beaucoup, heureusement d’ailleurs. Ils étaient tous un peu fatigués et ce genre de combat n’aidait pas vraiment.

Maintenant, il allait s’occuper de sa cible principale, celui qui semblait donner les ordres dans les environs. Il semblait bien un peu plus solide que les autres mais Zack ne savait toujours pas pourquoi il avait été capable de prendre le rôle de leader, et il y avait toujours une raison. Dans ce cas précis, c’était la magie. De la terre, un bouclier de racines et de branches et une épée grossière et fait de pierre, s’élevèrent. L’elfe mort-vivant les empoigna en laissant sortir un petit bruit rauque de sa gorge. Il donna un coup vif vers l’avant, une boule de lumière verte fonça vers lui. Le fouet de Zack vint la frapper et le sort se déclencha à 2 mètres de sa cible. Intéressant, il avait donc affaire à un mage.

C’est à ce moment qu’il entendit le cri de Nerezza. Zack détourna les yeux un instant. Quand il les ramena vers sa cible, il dut effectuer un tour rapide sur lui-même. À quelques centimètres de lui, un autre sort explosa. Zack fut légèrement étourdis par le choc. L’elfe, lui, ricana un peu. D’un mouvement vif, l’archange lança un couteau de lancer vers sa cible. Celui-ci le bloqua aisément du bouclier. Il éclata de rire en l’abaissant mais se tut quand il vit plus son adversaire. Il le chercha des yeux sur sa droite, puis vers la gauche avant de voir l’archange qui courrait à la rescousse de l’elfe.

Sans attendre. Zack retira son épée qu’il avait gardée à sa ceinture tout du long. Il trancha en deux un premier zombi, il enfonça son arme dans la gueule d’un chien et dans un grand mouvement large et circulaire, il frappa en angle le corps d’un autre zombi. Empoignant à nouveau son fouet dans son autre main, il tourna le dos à Nerezza et garda les yeux sur ses adversaires.

Zack tenait plutôt bien sa position, il défendait autant qu’il le pouvait un demi-cercle devant l’elfe. Il ne s’attendait pas tout à fait à ce que l’un de ces démons soit suffisamment brillant pour la contourner et la prendre à revers par contre. Il se retourna brusquement en entendant le son des pas du zombi. Nerezza eut vite fait de s’occuper de cet insignifiant ennemi. Ainsi, l’archange pouvait se retourner à nouveau… une seconde trop tard.

Un des chiens des enfers enfonça ses crocs dans le bras gauche de l’archange. Quelques mouvements ne le fit pas lâcher prise. Zaquafaël lâcha son épée pour se facilité la tâche. Il se mit alors à frapper le museau de ce démon de toutes ses forces. Il mit aussi quelques coups dans le visage de la bête qui ne voulait pas le lâcher, peut-importe le prix. Il empoigna le coup du démon quand un autre chien lui attrapa la jambe droite et tira un coup pour le faire trébucher.

Tout ce passa très rapidement ensuite. Deux autres chiens lui sautèrent dessus pour le tirer à travers le village. Il s’éloignait de plus en plus de l’auberge et, quand ils tournèrent un coin, Zaquafaël perdit de vue ses collègues. L’archange ne cessait de bouger dans tous les sens mais il n’avait aucun moyen de se libérer. Quelques autres chiens vinrent l’escorter, ils devaient être une dizaine en tout. Zack décida donc de déployer ses ailes, c’était bien sa seule chance de pouvoir se libérer sauf que, malheureusement, deux autres chiens sautèrent sur celles-ci à peine étaient-elles déployés, pas de chance.

Les chiens entrèrent dans la haute tour elle-même. Le corps mutilé de l’archange roula un peu sur lui-même. Il se sentait faible, était presque désarmé si ce n’était de ses couteaux de lancés. Il était blessé à il ne savait pas trop combien d’endroit différent. Et ces bêtes affamées allaient bientôt le dévoré. Le désespoir hurlait aux oreilles du jeune chasseur de démon. Ce ne pouvait pas déjà être la fin, que dirait-il aux autres archanges quand il remonterait à nouveau après si peut de temps? Non, c’était tout simplement inadmissible.

Puis il entendit les claquements des griffes perdre un peu de leurs volumes, elles s’éloignaient. Zaquafaël entrouvrit ses yeux légèrement, il voyait un peu embrumé mais il savait qu’il n’était pas seul. Devant lui, une forme abstraite, vaguement humanoïde. Tout sembla lentement prendre une forme plus naturelle, mais pas cet individu. Enfin, ces vêtements, son arme, tous les artifices qu’il portait oui, mais pas lui. C’était étrange, effrayant. Puis l’archange compris ce qui se passait, cet être n’était pas fait de grands choses. En faites, c’était une ombre.

Quelques temps auparavant, un petit groupe de guerrier était venu à pénétré en enfer et la poussée à sa destruction. Sauf que certains des démons avaient été libéré par le fait même. La majeure partie d’entre eux c’étaient regroupés et avaient rejoint un autre lieu inconnu, mais certains avaient marché à travers les terres d’Alarii et c’était fait de petits nid. Ici, l’un d’entre eux c’était établis. Il avait ressentit la force démoniaque du lieu. Il avait même sentit les résidus de l’âme démoniaque de Malédiction et les avaient réunis pour en prendre possession et se renforcir.

Lui-même ne possédait pas réellement de corps. À ce moment là, il n’était rien de plus qu’un petit nuage de mal pur. La force qu’il avait retrouvée et accumulée par contre, lui avait permis de s’agrandir d’un coup. Ces pouvoirs c’étaient développé et, finalement, il c’était créé un pseudo-corps. Il n’était pas encore au maximum de sa force par contre. Il avait besoin d’une chose qu’il n’arrivait pas à trouver. Si la force du mal était très puissante, il arrivait parfois qu’à elle seule, elle n’ait pas la solution ultime. Celle-ci devait alors s’unir à ce qu’elle détestait tant.

Quand il avait finalement appris l’arrivée d’étranger dans son domaine, il avait été agacé. Brakron avait bien des choses à faire et ces petits imbéciles venaient les dérangé. Il avait donc envoyé quelques petits soldats du premier niveau s’occuper de ce problème. Puis il avait regardé si ses soldats savaient au moins un tout petit peu se battre. Il avait alors vu à quel point il avait fait erreur en se sentant énervé. Il en vint alors à être au paroxysme de la joie. Ce qu’il espérait tant, il le savait totalement impossible, mais voilà que ça arrivait. Pour atteindre sa forme ultime, il devait lier son corps à celui d’un être de son niveau qui travaillait pour le bien.

En regardant les guerriers du bien, il crut d’abord prendre le corps de la fille, mais Brakron détestait l’idée de se retrouver dans un corps féminin. Il ne savait pas trop pourquoi, mais cela le dégouttait. Il savait en apprécier les formes mais, malgré son asexualité, il préférait prendre la forme d’un homme. Il prit donc comme premier choix Madriel, mais quand il vit l’étendu de ses pouvoirs de lumière, il doutât qu’il puisse le manipuler adéquatement. Il jeta donc se dévolue sur Zaquafaël. Il était jeune, fort et fière. La ferté, quel magnifique sentiment. On peut tout faire avec celui-ci. La fierté, il n’y avait que peu d’archange qui la ressentait. Le démon était heureux d’en avoir trouvé un.

Quand il se retrouva finalement devant sa nouvelle cible, il fut un peu déçu. Il avait été si facile à amené jusque là, peut-être qu’il était plus faible qu’il en avait l’air. Cela serait un problème car une fois qu’il aurait pris possession de ce corps, il aurait beaucoup de difficulté à s’en défaire, il fallait donc qu’il soit certains de son choix. Ce qu’il n’était absolument pas. Il pencha la tête en observant l’archange tellement faible. Puis, celui-ci se releva.

Zaquafaël peina pour arriver à se remettre sur pied. Il se sentait étourdis, il avait mal. Mais cela n’importait pas. Il avait déjà vécu pire, une ou deux secondes encore et il aurait repris ses pensées. Il rejeta ses cheveux vers l’arrière en finissant de se relever. Il observa le démon là ou se serait trouver ses yeux s’il en avait. S’ils n’étaient pas visibles, Zaquafaël savait qu’ils étaient quand même là. Il fit craquer son doigt et prit une profonde inspiration avant de décocher un petit sourire à cet être des ténèbres.

Brakron sourit à son tour. Il était diffus, car son visage n’avait pas une forme complète, mais il paraissait quand même empli d’une haine et d’une violence sans nom. Il s’approcha de quelque pas encore de son nouveau corps. Il voulait le voir de plus proches avant de le prendre. Il s’arrêtât donc à quelque pas de l’être ailé Il le regarda une seconde. Encore. Puis il plongea vers Zaquafaël.

Zack leva le bras et se défendit quelque temps contre le démon mais il était bien plus fort que lui, et tellement déterminé de faire ce que Zack tentait d’empêcher. Au fond de lui d’ailleurs, il ne savait pas trop s’il avait réellement envie de l’empêcher. Il était curieux de voir ce qui allait se passer. Il ne voulait pas mourir, mais quelque chose dans la tête de l’archange lui disait qu’il n’allait pas être tué. Que si quelque chose se passait, ce ne serait pas sa mort. Il décida donc d’offrit une ouverture à son ennemis, juste voir ce qu’il ferait.

Brakron, vit l’ouverture, il fonça à l’intérieur. Sa main pénétra le corps de l’archange et dès lors, le tout était terminé. Le corps du démon fut comme aspiré par le corps de l’archange. Toutes la force du démon se fraya un passage et pénétra la force de l’archange et ne fit plus qu’un avec lui. Le corps était essoufflé et désorienté. Brakron voulut le relever, mais il n’y arriva pas, il n’avait pas le contrôle. Il craint alors un rejet.

Zack ne comprenait pas trop ce qui venait de se passer, il ne s’attendait certainement pas à ça. Qui plus aie, il se mit à entendre penser une autre force à l’intérieur de lui. Cette force était effrayer que Zaquafaël l’expulse de son corps. L’archange le tenta aussi tôt. Sauf qu’il n’y arrivait pas, il avait peut-être le dessus sur son corps, mais il ne pouvait pas retirer de celui-ci le démon qui s’y était fait une place. S’il avait le dessus, il n’était donc pas le chef absolu. Une idée lui vint à l’esprit, Madriel saurait forcément comment retirer cette force de son corps, il ferait ce qu’il était nécessaire.

- Mais bien sur, vas-y, dit le à Madriel, il y a peut-être une chance sur mille que ça ne finisse pas par ta mort!
- Quoi? Mais qu’est-ce que?
- Ben quoi, si on peut communiquer par la penser, tu ne pense pas qu’on peut aussi forcément se parler par la voix. Sa a beau rester intérieur, il n’empêche que c’est un fait.
- Tu… qu’est-ce que tu es?
- Un pauvre bougre pris dans le corps d’un enfant stupide, sa parait pas?
- Hé, je ne suis pas un enfant et encore moins stupide.
- Tu parle à quelqu’un qui a 700 ans tu sauras, sal con.
- Être plus jeune ne signifie être un enfant, vieillard.
- Oh, ce que tu es gentils avec moi. J’aimerais juste te faire remarquer que tu as passer sur le sal con
- Quoi, tu aurais voulut que je te dise c’est celui qui dit qui l’est?
- Au moins t’aurais eu l’air moins con!
- La ferme! Je t’ai demandé ce que tu étais.
- Ta conscience! Non mais sérieusement, tu t’es vraiment dit que Madriel pourrait me faire sortir de ton corps? Parce que c’était vraiment stupide. Madriel est connu parmi nous, il a plus de chance de te tuer que de me blesser vue sa façon de faire les choses. De toute façon, ce n’est pas comme si j’étais dangereux pour l’instant. Et personnellement, je trouve qu’il fait plus chaud dans ton corps que sous la forme de nuage alors, qu’est-ce que t’en dit si on faisait équipe?
- Non!
- Oh aller, arrête de faire l’enfant. Je suis un démon, je connais donc les démons. Je pourrais ainsi de te donner des infos précieuse sur mon collègue. Comme sa tu pourrais étonner ton maître et peut-être même ta déesse!
- Parce que tu crois qu’Alarii ne le sait pas déjà?
- Si c’était le cas, elle serait déjà là non?

Zack pensa vitesse grand V. Il connaissait différents moyens pour cacher son esprit à un être qui tenterait de lire son esprit et utilisa donc ces techniques pour que le démon ne sache pas ce qu’il se disait. C’était d’ailleurs une réussite. Zack prit alors une décision. Il pourrait manier ce démon, lui extirper des informations. Il pourrait réellement se servir de lui, alors autant le garder.

- Bon très bien, reste calme et ne m’énerve pas et je ne dis pas à Madriel que tu es là, mais je t’avertis si tu m’énerve trop
- Ouais ouais c’est bon.
- Bien, maintenant j’ai des amis à aidé moi.

Zack ne s’étonna pas de sa décision rapide. Il crut qu’elle était tout aussi réfléchit qu’elle se devait de l’être. Il était réellement persuadé qu’il maitrisait le pouvoir de l’âme noire qui c’était plongé dans son corps. Si seulement il avait sut la vérité. Il n’aurait pas attendu avant de le dire à Madriel, sauf qu’il n’en ressentait aucunement le besoin. Tout comme son démon intérieur le lui avait gentiment suggéré.