Le grand combat

Le Dieu évita facilement son coup, mais lui n'eut pas trop le temps d'éviter le coup de pommeau qui se dirigeait vers lui presque immédiatement. Par contre, Amadriel était déjà rendu un peu loin et ne ressentit quasi rien à l'endroit où Arsany l'a touché, c'est-à-dire sur son bras droit. Il reçut alors l'information crucial d'Assafiel qui allait leur donné à tous un avantage certain: aucune gravité et la possibilité d'allez dans toutes les directions imaginables... Il voulut essayer ce phénomène pour revenir attaquer le Dieu, mais celui-ci était déjà en train de contre-attaquer. C'est ainsi qu'Amadriel revola une nouvelle fois, s'éloignant par le fait même du Dieu. Il vit qu'il s'en éloignait en même temps qu'Elvira, ce qui était normal, puisqu'ils étaient presque au même endroit après leurs attaquent simultanés. Puis il reçut Assafiel, sans doute envoyé par Arsany, dans ses côtes. Il se dit dans la tête qu'il était très tanné de se faire renvoyé comme ça sans qu'il puisse agir contre... Enfin. Il se retourna vers Arsany, préparant une nouvelle attaque, mais celui-ci a agit bien trop rapidement.

En plus d'avoir commencer à attaquer les représentants du bien avec des serpents de feu, le Dieu du Mal était en train d'ouvrir plusieurs... sortes d'explosions de lave qui apparaissaient partout et surtout n'importe où! Pendant ce temps, il tenta aussi bien que mal d'éviter tous les jets de lave et les serpents qui auraient pu le blesser encore davantage qu'il l'est déjà. Mais sérieusement, pourquoi les Dieux sont-ils si puissant? Pourquoi existent-ils avec de si grand pouvoir, qui leurs permet de faire ce que bon ils leurs semblent? Il commençait vraiment à détester les Dieux, enfin surtout Arsany en ce moment précis, car Alarii ne les avaient pas abandonnés. Il choisi donc de plus détester les Dieux qui font et prône le mal au bien...

Puis, quand le cataclysme cessa, Amadriel arrêta de bouger et se retourna à nouveau vers Arsany qui flottait à présent au dessus d'une sorte de lac de lave qui n'indiquait rien de bon! Il sentit alors que son épaule se guérisait plus rapidement... Il remarqua que Maëlyn utilisait ses pouvoirs sur lui.

-J'essayerai... Mais c'est pas évident de diriger les frappes de l'ennemis où l'on veut!

Il laissa son épaule immobile durant le traitement, puis lui fit faire quelques mouvements. Parfait.

-Merci... J'en ferai bonne usage!

Il chercha son autre épée de ses yeux, et la vit immobile, un peu plus loin. Par chance, il avait revolé proche de celle-ci. Il la prit finalement et essaya quelques moulinets de son épaule.

-Parfait...

Il se dirigea donc vers Arsany pour tenter une fois de plus une attaque, cette fois-ci venant de sa droite vers le haut, en faisant attention à ne pas tomber dans la lave.

Assafiel avait presque honte de ne pas arrivé à atteindre le dieu une seule fois, il frappait aussi vit qu’il pouvait mais il n’arrivait à rien. Lorsqu’il vit la demi-neko se dirigée à toute vitesse vers le dieu, il tenta de multiplier encore la vitesse de ses attaques et, finalement, la lame de son amie frappa de plein fouet le dieu qui ne s’attendait à rien du tout. Il se trouvait juste au dessus du cercle de flamme lorsqu’il prit naissance. Lorsqu’il explosa, il se sentit jeter vers le haut à une vitesse incroyable. Un instant, il eut peur de la chute qui suivrait, puis se rappela ses ailes, et finalement le fait qu’il ne tomberait pas car il n’y avait pas de gravité. Une puissante main invisible l’attrapa quand même et il fut jeté à toute vitesse vers les autres. Déployant ses ailes, il fit un virage au dernier moment et vira en arc pour éviter d’entrer en contact avec ses amis.

Alors qu’il reprenait un équilibre précaire, étrangement se trouvant à la verticale de son ennemi, il vit les serpents prendre naissance, les yeux d’Assafiel grandirent un peu et il serra plus fortement son épée. Il détestait vraiment les serpents mais en feu, ils faisaient bien moins réalistes. Avec de grand moulinet, il tenta de frapper la gueule informe de flamme de ces bêtes. Il arriva à trancher quelque tête et à chaque fois, leurs corps devenaient cendre. Lorsqu’ils commencèrent à se raréfier, il remarqua vraiment les lacs de laves naissant qu’il avait jusqu’alors ignoré. Malheureusement, c’était une seconde trop tard car il sentit une puissante brulure à son aile gauche et il lui donna un coup sec.

C’est avec horreur que l’elfe vit un bon nombre de ses plumes blanches devenues complètement noire et un filet de fumée qui en sortait. Il souffrait aussi plus qu’il ne voulait bien le croire car jusqu’à maintenant, il n’avait pas remarqué qu’il pouvait souffrir de celles-ci. Après tout, on n’a pas l’impression de pouvoir avoir mal quelque part avant de souffrir de cet endroit. Frustré par cette blessure, il poussa son corps vers l’avant, juste derrière Amadriel qui fonçait à toute vitesse. Du coin de l’œil il jeta un œil à Maëlyn et vit qu’elle tenait encore debout et qu’elle semblait plutôt en forme, bonne nouvelle car elle avait la fâcheuse habitude de s’essouffler beaucoup trop rapidement à son goût. Étrangement, il ne vit toutefois pas la neko mais il doutait qu’elle aie été blessé. Quelque chose disait en lui qu’elle devait même presque apprécier ces flammes, après tout elle était demi-démone non?

Heureusement, les lacs de lave avait arrêté de s’agrandir à toute vitesse et il était donc beaucoup moins risqué pour eux de passer à travers eux. Le guerrier demanda à l’elfe des mers comment il avait l’intention de porter son attaque. Fort de ce renseignement. Assafiel lui dit qu’il prendrait l’autre sens, de la gauche vers le haut, un instant après. S’ils frappaient en même temps ils auraient eut la terrible surprise de se frapper entre eux, c’était donc une mauvaise idée. Du coin de l’œil, l’elfe continua à chercher Elvira pour savoir si elle attaquait aussi ou si elle restait en arrière pour cette attaque ou au moins savoir dans quel état elle était.

Pauvre fou! Ne savez vous pas que vous n’avez aucune chance de me battre? JE suis un dieu, je détiens suffisamment de pouvoir pour tous vous faire sombrer dans la mort à jamais. Et vous osez me blesser? Vous n’auriez jamais dut me défier, maintenant, vous allez souffrir!

Elvira émit un léger ricanement. Vraiment, ce dieu ce pensait plus fort qu’il ne l’était vraiment. Elle remarqua alors que des explosion de lace commençait a apparaître autour d’eux pour former par la suite une flaque brûlante et rougeoyante. Elle fit un rapide bon en avant pour éviter une explosion tout près derrière elle et du à nouveau sauter pour en éviter une à sa droite. Elle grimaça alors en pensant qu’ainsi, à sauter partout, elle devait plus avoir l’air d’un lapin plutôt que d’un chat.

Elle commença à se rapprocher des autres quand une forte douleur l’assaillit. Elle poussa un cri, semblable a celui d’un chat se faisant marcher sur la patte, et prit rapidement sa queue entre ces main tout en s’éloignant de la petite flaque de lave désormais en train de se former. L’odeur désagréable des poils brûlés vient alors lui chatouiller les narines alors qu’elle ressentit des serpents de feu arriver droit sur eux. Elle lâcha sa queue qui resta le plus immobile possible près de sa jambe.

Quand les serpents arrivèrent à son niveau, elle les trancha rapidement faisant apparaître un nuage de cendre autour d’elle. Quand, après un moment, elle sorti du nuage qui s’élargissait toujours du au ennemi mort, on aurait pu facilement la comparé a un fantôme. La cendre qui c’était déposé sur elle, donnait un teint grisâtre à sa peau et ces habits et ces yeux ajoutaient à tout cella une touche effrayante.

Elle s’avança vers le groupe en sondant les alentours. Ce n’était pas les flaques de lave qui était les plus dangereuse mais bien ces explosions aléatoire les précédant. Il y avait bien encore quelque endroit qui semblait avoir été épargner mais sûrement plus pour très longtemps. Elle arriva finalement à la hauteur des autres et se tourna alors vers Arsany.

Autant au début de leur combat elle était nerveuse que maintenant elle était calme. Oh, la rage tourbillonnait toujours en elle, mais cella ne servait a rien de ce précipiter. De plus, il lui semblait qu’il était beaucoup plus facile d’éviter les explosion en étant calme qu’en sautant partout, sa queue en était désormais la preuve

Le dieu du mal regardait avec une grande satisfaction tous ses lac de lave ce créer dans cette endroit qu’il avait créé de toute pièce. Il ne put s’empêcher de penser à combien il était puissant même si sa force était diminuer de moitié. Mais doucement, alors que les être du bien évitait tant bien que mal les éclats de lave, sa vue commença à se brouiller. L’épée qu’il tenait dans sa main droite tomba jusqu’à frapper un sol qui n’était pas visible. Doucement, l’univers noir se dissipa pour redonner place à la caverne de pierre. Arsany posa un genou à terre, à bout de souffle. Il ne comprenait pas ce qui ce passait… Du moins, il ne voulait pas admettre que les sortilèges qu’il avait jette pour maintenir l’univers d’ombre et pour créer les lacs de lave lui avait pris énormément d’énergie et la il était vidé.

Sans qu’il ne puisse s’en rendre compte, les barreaux enflammés de la cage d’Alarii redevinrent normaux. Arsany se releva avec difficulté, repris l’épée qui était à ses pieds et repris sa posture de combat, près à attaquer le groupe du bien…

Je vous tuerais tous un par un, et je vous ferez souffrir plus que vous n’avez jamais souffert dans votre vie…

Dans un éclat de force anormal, le dieu reprit d’un coup toute sa puissance. Débalancé par le choc du retour de cette force, il eut l’esprit brouillé encore un instant, un infime instant. C’était d’ailleurs tout ce dont j’avais besoin. Je savais que ce serait un choc pour lui ce qui arriverait alors j’avais bien prévu le coup. De mon corps, irradia une lumière dorée et blanche, autour de moi, naquit l’une des plus belles étoiles qui peuplait tout cet univers. Les barreaux de ma cage se désagrégèrent subitement, devenant une part de ma lumière. Lentement, je redressai mon corps. Qu’il était bon de pouvoir se relever à nouveau, qu’il était bon d’oublier des barreaux de feu de mon fil, mon ancien amour. Qu’il était bon d’être à nouveau moi.

De mon étoile, un mince rayon de lumière se détacha. Déjà, tous étaient aveuglés et ce rayon condensé s’en prenait plus encore aux pupilles de mes enfants. Un seul d’entre eux soutenait des yeux ce que je faisais. Celui qui allait tâter une fois pour toutes de ma colère. Jamais je n’avais put m’en prendre directement à ce fil indigne, il ne l’avait lui-même jamais fait. Mais voilà que ce sentiment que prônait cet être impur montait légèrement en moi. Tout déesse que je suis, je ressens quand même les émotions et, malgré que la force qui sortait de moi était spectaculaire, je détestais déjà d’où venait cette attaque. Que je puisse m’en préserver lorsque je triompherai de mes prochains obstacles.

Le rayon de lumière fonçait sur mon adversaire à une vitesse hallucinante, je prenais un immense plaisir de pouvoir savoir bien à l’avance ce qui allait arriver. Dans un geste désespéré, le dieu du mal leva une main pour invoquer le plus puissant de ses charmes de bouclier. S’il avait eu toute sa force il aurait put contrer l’attaque, mais ce n’était pas le cas. Car en ce battant, il avait épuisé une partie de la moitié de sa vie et mes protégés, en guerroyant aussi, avait affaiblit l’autre moitié. Ainsi, mon fils était faible et presque incapable de se défendre face à moi qui n’avait rien eu d’autre à faire qu’emmagasiner un maximum d’énergie en attendant ce moment fatale dont je me languissait.

C’est donc ainsi que viendrait ma revanche finale, dans un éclat lumineux qui viendrait peut-être à bout de mon ennemi que j’avais tant aimée. Lorsque mon sort franchit la protection dérisoire dont il c’était paré, il fut frappé de plein fouet. Un léger sourire naquit sur mes lèvres alors que je remportais cette manche. Depuis des siècles nous nous battons pour savoir qui aurait l’avantage sur l’autre et cette fois-ci c’était définitivement moi. En mon fort intérieur je sus que le septième âge, le plus court de tous, venait de prendre fin. Ma victoire annonçait une nouvelle ère de paix, de joie et d’amour. Bien sur, le mal se faufilerait encore tel un serpent mais jamais je n’en serais à jamais débarrassée. Une chose était toutefois certaine, le bien aurait toujours un avantage sur le mal à partir de ce moment magique.

Amadriel n'était pas loin de passez à l'action, lorsque quelque chose clocha. Le Dieu du mal, dans toute sa puissance, au moment où il allait passer à l'action, semblait faiblir... Il avait laissé son épée se percuter sur un sol inexistant aux yeux, mais qui semblait tout de même exister... ou sinon, il venait tout juste de réapparaître... et les évènements qui suivirent ne firent qu'accentuer la dernière pensée. L'environnement, créer de toute pièce par la magie de ce Dieu, disparaissait nappe par nappe, tel un soleil qui chasserait les derniers survivants d'un brouillard matinal. Amadriel vit que le sol réel n'était pas tout à fait sous ses pieds... et il tomba de quelques pieds de hauteur pour finir en roulade. Cela lui rappelait ces nombreuses escapades dans les montagnes quand il était encore en apprentissage...

Il se releva, ôta un peu de poussière de son vêtement et se remit en position de combat, voyant que le Dieu était sur le point d'effectuer une riposte... même si celui-ci semblait en piteux état pour exécuter la moindre attaque! Il alla s'élancer à nouveau lorsqu'un énorme fracas le fit sursauter et regarder en direction de l'ancienne cage... Alarii! Il vit de ses yeux ébahis cette Déesse, pour laquelle ils se battaient tous depuis maintenant quelques temps, se relever des débris de la cage. Bientôt, la lumière qui l'entourait aveugla Amadriel et il ne pu rien voir de ce qui se passa après.

Après quelques temps, il rouvrit les paupières, s'assurant que la lumière ne l'aveuglait plus. Par contre, déjà quelque chose manquait au tableau... Arsany? Où est-il? L'Elfe des mers avait beau se tourner et se retourner, il ne voyait pas où le Dieu aurait pu bien être! Était-ce déjà tout finit? Avaient-ils... finit leur quête? Immédiatement, la tension se lâcha et il tomba sur ses deux genoux, les deux pointes de ses épées, qu'il tennait toujours, ricochant sur le sol.

Mais il devait s'assurer d'une chose avant.

*... est-ce que vous voyez ce que je vois? Est-ce... est-ce vraiment terminé? Avons-nous... finit?* dit-il au groupe par la pensée.

Stoppé net dans son élan, Assafiel fut immensément troublé par la reformation du paysage. C’était vraiment trop bizarre comment les choses se passaient depuis qu’Arsany avait pris le relais de toute son armée. Reprenant une posture défensive, Assafiel était prêt à l’.attaque quand soudainement, il se sentit faiblir d’un coup. En faites, ce sont plutôt ces ailes qui devenaient un poids immense sans raison. Il vit dans les yeux de leur ennemi qu’il venait de reprendre ce qui venait de son corps, sa force. Puis vint la lumière. Belle, pure et blanche, elle aveugla l’elfe mais jamais il ne vint à son esprit de ciller. Ce serait assurément la seule fois qu’il verrait une telle lumière.

Lorsque celle-ci réduit enfin d’intensité, Assafiel sentait ses blessures totalement refermé, sa force était revenue à son niveau normal, son esprit était un peu moins gris, mais ses ailes étaient encore très lourdes. D’une certaine façon, Assafiel ne trouvait pas étonnant que les archanges soient si forts. Porter ce poids à longueurs de temps ne sera pas de tout repos. Quand Assafiel vit la déesse s’avancer, il se dit qu’il devrait se mettre à genoux, mais il n’en avait pas... la force, faute d’un meilleur terme. Il se retourna plutôt un instant vers Maëlyn pour lui sourire et s’assurer qu’elle allait bien, quand il ramena la tête il vit les pouvoirs de la déesse faire ce pour quoi elles les avaient convoqués, mettre en déroute, une fois pour toute, le dieu du mal. Un pincement au cœur frappa l’elfe qui n’y comprit pas grand-chose. Il ne savait pas si c’était à cause de son désir profond de battre lui-même le dieu du mal, ou peut-être qu’il ressentait de l’empathie pour ce dieu, aussi cruel soit-il, à moins que ce ne soit un signe de très mauvaise augure.

Enfin, il ressentit le message d’Amadriel. Il ressentit sa question. Assafiel voulut répondre que oui, que tout était terminé, qu’il n’y aurait plus d’épreuve de force comme celui-là. Pourtant une partie de lui-même l’en empêchait, cela n’était probablement pas tout à fait vrai. Ils ne sont probablement qu’au début de l’aventure. Assafiel avait peine à croire que le dieu du mal était éliminé à jamais. En faites, il était même prêt à parier que dans le meilleurs des cas, un nouveau seigneur du mal était né et qu’ils n’avaient que repoussé de quelque temps l’échéance de la prochaine tentative d’élimination de toutes les forces du bien. Le guerrier pris une bonne bouffée d’air qui perdait de plus en plus de sa puanteur et qui serait bientôt pure à nouveau.

Amadriel, ne t’inquiète pas, ce soir nous dormirons tranquillement. Je ne sais pas ou nous serons, mais jamais tu n’auras si bien dormi, comme nous tous d’ailleurs. Aujourd’hui, nous avons guerroyé comme aucun homme ni femme ne l’avait jamais fait. Nous avons traversé les obstacles les plus insurmontables jamais posé dans la voie des élus du bien, et nous avons gagné. Maintenant, et pour aussi longtemps que possible, notre monde est en paix.

L’elfe leva les yeux vers ce qui devrait être du ciel mais qui n’était malheureusement rien d’autre qu’un plafond de pierre. Pourtant, les yeux d’Assafiel passaient au travers de ce sol solide et vit les étoiles dans les cieux. Il n’y avait aucun nuage et le vent était si doux. Le ciel couvert de noir qu’ils avaient laissé derrière eux avant d’entrer en enfer n’était plus. Un vent de fraîcheur venait de partout et le monde allait tellement mieux. Toutefois une grande question frappa d’un coup et de plein fouet le demi-archange, il se retourna vers la porte d’où ils étaient entré avant de parler à voix haute plutot que par esprit.

Mais, maintenant, ont fait comment pour sortir d’ici?

[Désolée du retard!!!]

La lumière, la douce lumière blanche et scintillante qu'Alarii dégagea, utilisa pour attaquer son fils, la chair de sa chair, cette si forte et pourtant si calme lumière si dénuée de toute cruauté, malgré tout si puissante, si violente, cette lumière, malgré toute sa force, malgré ce qu'elle représentait, Maëlyn ne put la soutenir. Lentement, son visage se tourna vers le côté, détournant son ragard de l'attaque divine et fatale, la dernière. Alors, pendant que le Dieu du Mal, pendant qu'Arsany disparaissait dans ce torrent lumineux, la fée se laissa bercer par cette vague de paix intérieure qui s'infiltrait en elle, se laissait gagner par cette force divine qu'Alarii leur offrait. Elle garda les yeux ouverts et trouva du ragard Assafiel qui tentait courageusement de soutenir la lumière du regard. Enfin, elle baissa la tête et ne vit plus rien de ses yeux, les paupières closes sur la scène en plongée, comme vue d'un oiseau, ou pluôt admirée par son dragon qui admirait le spectacle du haut des cieux.

Quand tout fut terminé, alors elle ouvrit de nouveau les yeux, cette fois pour les tourner vers la Déesse Alarii qui les observait avec amour. Les iris de la fée prirent une teinte inhabituelle d'un coup, mais elle ne prononça un mot, silencieuse devant celle pour qui ils avaient si souvent failli mourir. Son regard était si froid en cet instant que même Alarii aurait pu ciller à le soutenir. Elle ne s'inclina pas, gardant respectueusement le silence jusqu'à ce qu'elle disparaîsse, jusqu'à ce qu'elle parte. Puis quand elle eut disparu à son tour, quand il ne resta plus là qu'elle et ses trois alliés, alors elle se tourna de nouveau vers Assafiel, ses yeux changeant à nouveau de teinte, retrouvant leur naturelle couleur bleue.

Aperçevant le sourire qu'il lui adressait, elle le lui retourna e s'approchant de lui. Tout était terminé, c'est ce quil dit... pour le moment. Comemnt sortir, c'était une question trop simple pour qu'elle perde son temps à y répondre alors que son amour de dragon se dirigeait naturellement vers là où il ressentait l'air pur de la nature l'appeller. Elle ne le suivit pas, pas encore. Elle cherchait quoi dire alors que plus rien n'avait vraiment d'importance.

- Qu'est-ce qu'on fait, maintenant?

C'est à Assafiel qu'elle s'adressait en prononçant ces mots. Elle était partie de rien dans cette histoire. C'était lui qui l'avait entraînée dans cette histoire en la trainant au combat contre Malédiction, là où tout avait commencé. Si elle ne le suivait plus maintenant, où irait-elle? Sans lui, elle serait complètement perdue à travers ce monde dont elle ignorait tout, sans ambition, sans but. Il était tout ce qu'elle connaissait, tout ce sur quoi elle pouvait compter, alors elle attendait sa réponse comme si elle attendait un mracle ou encore une prédiction, avec espoir et passion.

Heureusement pour elle, quand le décor revient à la normal, Elvira était a peine à quelques centimètres du sol. Toute sa concentration ce riva alors sur la scène qui débutait alors devant tous. Quand la grande déesse envoya sa lumière blanche sur l’être du mal, une sensation fort désagréable se fit alors ressentir dans le corps de la jeune demi démone. Elle serra alors les dents, détournant la tête et levant un bras devant son visage pour se protéger. Cette douce lumière divine était apaisante en un sens pour sa partie humaine mais pour la démoniaque, c’était autre chose. Quand la lumière disparut enfin, Elvira mit quelque instant avant de descendre son bras le long de son corps.

Elle se retourna alors vers ces compagnons de voyages, les observant tour a tour. Ils semblaient tous en bons états, heureusement. La question que posa alors Assafiel la fit réfléchir. Elle s’éloigna alors du groupe se rapprochant de l’endroit par où il était entré auparavant. Elle se doutait que Maelyn et Assafiel allait rester ensemble après être sorti de cet endroit et pour Amadriel et bien, elle ne savait pas. Il allait sûrement rejoindre les siens et en profiter. Elle songea alors à ce qu’elle ferait une fois sorti d’ici, sûrement la même chose qu’avant, voyager. Son voyage allait lui paraître bien fade désormais qu’elle avait vécu toute cette aventure.

Elle s’assit alors sur le sol, le dos contre le mur et le regard river vers le plafond. Elle comprenait que tout ce qu’elle avait fait jusqu'à maintenant n’avait engendré rien de bon et qu’il était mieux qu’elle arrête tout maintenant. Elle avait vécu égoïstement durant tout ce temps, sans jamais penser un instant à ce qu’aurait dit la femme pour qui elle avait fait tout cela. Il fallait maintenant qu’elle trouve le droit chemin, mais elle ignorait totalement a quoi il ressemblait. Une chose cependant lui parut évidente, rien ne serait facile par ça nature démoniaque mais aussi par la nature humaine du monde.

Une idée lui revient alors à l’esprit. Il lui restait quelque chose d’important à faire, retrouver ces souvenirs. Elle soupira alors et se releva lentement. Elle était heureuse que tout cela se soit terminé mais il lui semblait soudain que son nouveau but était plus difficile à atteindre que la disparition d’Arsany. Elle se rapprocha alors des autres pour voir si l’un d’entre eux n’aurait pas une idée pour sortir d’ici sinon, elle tenterait de s’en charger.

-Oui, notre monde... est en paix...

*Pour l'instant. Là où il y a de la lumière, de l'ombre subsiste. Plus il y a de lumière, plus il y a d'ombres.* pensa-t-il pour lui-même. *Mais, c'est finit pour l'instant.*

Maintenant que tout était finit... Qu'allait-il faire, lui, Elfe de la Mer, n'ayant nul part où aller? Il essaya de se rappeler où il était avant son début dans cette mission. Ah oui... il était dans cette ville où les gens lui ressemblaient... Les Elfes "pas de la mer" qui habitait une grande cité. Puis, ce vieil homme qui l'a envoyé dans les profondeurs de l'enfer avec ces gens qui sont devenus ses camarades d'armes avec le temps. Est-ce qu'il représentait plus pour eux? Il l'ignorait totalement, seul le temps nous le dira. Mais maintenant? Où est-ce qu'il irait? Encore vagabonder sur les routes? Il secoua la tête: il ne pensait pas qu'après avoir défier, aider et finalement tuer - avec l'aide d'Alarii - Arsany, que son nom allait être simplement oublier, ni voir ne jamais être entendu quelque part. Ils avaient tous ensemble vaincu le mal dans son antre: il n'en fait pas plus pour être chanté par un quelconque barde! Il revient subitement de sa rêverie et cligna des yeux. Oui... maintenant que tout était finit, une question s'impose d'elle-même, et la réponse se fit assez évidemment dans l'esprit d'Amadriel.

-Euh... On peut essayer de retourner par où on est venu? Ah non c'est vrai... Laissez tomber.

Il avait oublié que l'étage précédent s'était écroulé. Diancre! Par où allaient-ils sortir? Il haussa les épaules, alla à la recherche de ses affaires (épées et manteau) puis revint vers le groupe après avoir ajusté ses armes et remit son manteau par dessus le tout, le rendant mystérieux à nouveau, ses yeux rougeâtre brillant dans le bout de visage que l'on pouvait voir.

-Votre dragon ne peut pas nous aider? Ou est-ce que quelqu'un à une sorte de pouvoir de téléportation? Comme par le portail dans lequel je suis apparut? Sinon... je ne sais pas trop comment. Quelqu'un à une idée?

Amadriel se retourna vers Assafiel. Cela lui semblait logique: Assafiel avait agit en tant que leader pendant tout ce temps, alors pourquoi pas maintenant? On pouvait lire sur son visage une expression d'interrogation.

De retour dans mon paradis adoré, je souffle quelque seconde. Je ne montre pas ma faiblesse, ma tristesse ou une autre émotion du même gabarit, mais je me sens si affaiblis. Mon fils, comment pouvait-il être si fort? Je n’en sais rien, j’ai mal juste à penser à lui, à cet ancien amant que j’avais si chéri. Aujourd’hui je le déteste tant, mais jamais je ne saurais le tuer, non je ne saurais pas car je doute en avoir la force. La force mentale, oui je pourrais l’avoir, le problème c’est la force brute. Je ne sais pas encore ou mon fils c’est retrancher mais je ne crois pas qu’il soit mort, comment un dieu pourrait-il mourir?

Je ne tremble pas, je n’en ai pas encore le temps. J’étends mes pouvoirs sur le monde pour allumer le ciel à nouveau. Il y avait si longtemps que le ciel n’avait pas brillé aussi bleu, il y avait si longtemps que le bien n’avait pas autant resplendit, mais voilà qu’il est de retour au sommet de sa forme. Je me retourne ensuite vers les créatures démoniaque qui étaient auparavant aux ordres de cette affreuse bestiole qu’était Malédiction. Je les éradique d’une simple poussée, il est triste d’éliminé une race mais parfois cela devient nécessaire pour que le monde puisse de nouveau renaître de ses cendres. Voilà donc une autre excellente chose de faites.

C’est ensuite sur mes fidèles des enfers que je regarde. Les murs des enfers semblent se dessiner dans l’espace. Je limite l’enfer très rapidement alors que les fidèles serviteurs d’Arsany avaient travaillé si fort. Lorsque la caverne fait à peine plus de 25 mètre de diamètre, une lumière dorée nait au plafond, un peu à leurs droites. C’est une étoile qui les guidera vers la sortie. En la suivant ils trouveront un long passage que j’ai créé pour leurs conforts car il est temps qu’ils puissent vivre quelques instants de bonheur. Quand est-ce la dernière fois qu’ils ont jouie d’un tout petit et merveilleux instant?

Ce passage est dallé de pierre grise, noire et argent. Au milieu, une bande d’herbe verte qui est parsemé de petite fleur bleue, rouge et orange. De chaque côté, un petit ruisseau s’écoule. Le passage est long, beaucoup plus long que ne l’est celui pour monter d’ombre terre. Pour accélérer la remontée, j’ai fait le passage formée d’un palier à toutes les volées de 100 marches. Ils grimperont plus vite ainsi jusqu’au sommet. Sur chaque palier, un panier de fruit délicieux les attendent pour qu’ils puissent ce restaurer. L’eau des petits ruisseaux est savoureuse et fraîche. Au milieu du chemin, s’élèvent régulièrement un arbre équipé de nombreuses torches ou de petit lucioles flamboient sans arrêt, ainsi ils ne seront plus dans le noir presque total. J’espèrent qu’ils apprécieront leur dernière étape du voyage qui les a conduit à ma libération.

Les questions affluent toujours plus que les réponses. Pour Assafiel, les questions commençaient à être un peu trop pour lui. Il savait que jusqu’à maintenant il avait mené comme il le pouvait le groupe qui se trouvait maintenant avec lui mais il n’avait vraiment aucune idée de ce qu’il pouvait faire maintenant, après tout, lui non plus n’était jamais venu en enfer et il doutait que personne n’aie prévu que tout s’effondre d’un coup alors. Il se retourna vers Maëlyn qui le regardait puis vers Amadriel, qui faisait de même et enfin Elvira qui lui rendit son regard.

Mais enfin, pourquoi me regarde ééééééééé

Il n’aurait pas dut faire ce mouvement, d’un coup, il avait reculé une jambe et ça l’avait totalement débalancé. Il n’avait pas encore l’habitude de ses ailes. Il c’était alors renversé sur le dos et, sans même penser à se servir de celles-ci, il se mit à gesticuler d’une façon totalement ridicule. Le grand guerrier elfe et chef qu’il était se retrouvait misérablement sur le dos sans être capable de se relever et se tortillant comme un vers. C’était d’un pathétique, mais au moins, ça aurait surement l’avantage de faire rigoler les autres qui en avait bien besoin. Par contre, lui, ne la trouvait pas particulièrement rigolote.

Mais ne restez pas là à ne rien faire, aidé moi! Je n’ai pas l’habitude d’avoir des ailes moi! Ce n’est vraiment pas confortable comme position en plus, j’ai des plumes viré à l’envers! Au Grande Déesse, qu’ais-je fais pour mériter ça. Aller vous autres aider moi!

Lorsqu’il se retrouve enfin sur ses pieds à nouveau avec sa fierté « légèrement » froissé. Il tente à nouveau de réfléchir. Assafiel doutait que leurs dragons pourraient être utiles car les enfers ne devaient pas forcément avoir besoin d’une sorte de tunnel pour amener de l’air frais. Par contre, la Déesse ne les laisseraient quand même pas là, à ne rien faire pour le restant de leurs vies, enfin, probablement pas, pas après ce qu’ils avaient fait pour Elle. Puis finalement, la lumière vint, dans tous les sens du terme. Les yeux d’Assafiel se levèrent vers une merveilleuse lumière au plafond. Une étoile qui se trouvait alors à sa gauche car il était face aux autres. Un petit sourire naquit sur son visage alors qu’il sentait une toute légère brise sur sa peau. En redescendant les yeux il fit le saut et passa près de retomber à nouveau mais s’en empêcha juste à temps. Les enfers étaient devenus tout petit et au loin, il voyait déjà une petite lueur dorée.

Eh bien, mes amis, je crois que nous savons maintenant ou nous devons aller. Il ne faut jamais croire qu’une déesse oublie ses enfants. Mes amis, aujourd’hui nous remontons sur terre. Je ne sais pas ce que vous en dites, mais moi je retourne à Alarië, c’est de là que je viens après tout. Si l’envie vous prend de venir avec moi, alors j’en serais ravis. J’aurai pour vous toit et nourriture et si l’envie vous en prend, un travail de votre choix. Prenez le temps d’y pensez si vous le désirez mais moi, pendant ce temps, je vais par là bas car j’ai bien envie de revoir le soleil!

Elvira retient rapidement un éclat de rire face à la situation qui se déroulait devant elle. Pauvre Assafiel. Elle se contenta alors de le regarder, un sourire au coin des lèvres, avec ce plaisir malsain qu'est celui procuré au détriment des autres. Ce n'était pas méchant loin de la, c'était juste plaisant de pouvoir rire.

Elvira se retourna quand elle ressenti la présence d'un passage les mennant à l'extérieur. Vraiment, Alarii avait penser à tout. Elle allait se diriger vers la sorti quand la proposition d'Assafiel la frappa. Comme elle aimerait se joindre à lui et visiter cette ville. Malheureusement, sa nature ne lui permettait pas d'aller ou bon lui semblait. Elle avait beau avoir aider le bien à vaincre le mal, elle n'en restait pas moins une demi démone. Malgré le fait qu'elle ne puisse pas entrer dans cette ville, il lui était toujours possible de l'accompagner jusque la et qui sait, elle pourrait peut-être trouver des informations sur son passé.

Je veux bien t'accompagné jusqu'a ta ville Assafiel, mais nos chemin vont se séparer la malheureusement.J'ai quelque chose a faire d'important et de toute facon, je doute pouvoir entré dans ta ville.

Elle avait dit cette derniere phrase en souriant. En son fort intérieur, Elvira savait que c'était pour se convaincre qu'il n'y avait rien la, que ce n'était qu'une ville parmis tent d'autre, mais malgré ça, son sourir restait triste. Elle se retourna alors rapidement vers la sorti et se mit à marcher.

Bien, rien ne sert de prendre racine ici. Sortons.

(HRP: Je tien à m'excuser du temps que j'ai mit pour poster. On ma retirer internet car la connextion revenait a mon pèere. Résultat....toute les difficulté a pouvoir avoir un ordinateur ou je pouvait venir sur le forum. Je vais retrouver ma connection surement au mois de juin. Encore une fois désolé ^^')

Amadriel regarda Assafiel tombé, une esquisse de sourire se dessinant sur son visage. C'était quand la dernière fois qu'il avait ressentit la joie de rire? Il y a déjà longtemps, tellement qu'il mit du temps à réaliser que le sentiment qu'il ressentait était de la joie, du rire, du bon temps.

-On dirait qu'avoir des ailes... est plus difficile que cela à en à l'air!

Il marcha jusqu'à son caompagnon d'arme, et lui offrit son bras pour l'aider à se relever, toujours en souriant.

-Allez, tu va t'y faire rapidement, j'en suis sûr.

Il regarda alors autours de lui, pour chercher une nouvelle fois une sortie... Mais il ne semblait pas en avoir! Il remarqua que l'enfer avait beaucoup rapetissé autours d'eux, qu'elle avait perdu beaucoup de sa grandeur. Est-ce que l'enfer va s'écrouler sur eux, maintenant qu'Arsany n'est plus? Il allait émettre cette hypothèse, lorsqu'il remarqua finalement de la lumière qui était directement placé sur eux. Quelle bonheur! La lumière eux un effet régénératrice sur son moral: cela fait combien de temps qu'ils n'avaient tous pas vu le soleil? Oh, eux plus longtemps que lui, c'est sûr. Mais quand même, c'était très dur sur le moral. Puis, il écouta Assafiel qui recommenca à parler. Le suivre? Amadriel n'avait pas de but, pas de chemin exact à suivre. Il ne savait pas où aller encore. Alors, pourquoi refuser son offre? Du moins, pour un temps.

*Je vais probablement trouver ma voie un jour... et voler de mes propres ailes!* pensa-t-il en souriant.

Il écouta alors Elvira. Elle souhaitait s'aventurer seule. Il la regarda. Elle avait l'air sérieuse et il la comprennait: être une demi-démonne n'était sûrement pas reposant! Surtout pour les relations avec des gens qui ne savent pas voir au delà des apparence, tel son mentor lui avait toujours dit de faire. Il trouva rien d'autres à dire, rien d'autres à faire que d'hocher la tête. L'elfe des mers se retourna alors vers Assafiel à nouveau.

-J'accepte de venir avec toi... pour un certain temps. Je n'ai aucun endroit où je peux me rendre, mais un jour je vais trouver ma voie et te laisser à nouveau dans tes affaires. Je te remercie d'offrir ton hospitalité! Et évidemment, je ferai le nécéssaire pour mérité cet hospitalité.

Il se retourna, ajusta ses épées à sa ceinture, et se dirigea vers la lumière. Un chapitre se termine et un autre débute dans l'histoire d'Amadriel!

Assafiel s’avançait, confiant, vers la lumière du soleil. Il était persuadé que Maëlyn le suivrait aussi, peut-être pour plus longtemps que les deux autres d’ailleurs. Du moins, le demi-Archange l’espérait fortement. Leurs pas étaient légers et Assafiel appréciait cela. Pour Assafiel, la dernière fois qu’il avait ressentit si peu de danger, c’était là bas, dans les arbres, près d’Alarië. C’était juste avant qu’ils se mettent vraiment en quête de cet endroit infernal, leur dernier arrêt vraiment calme. Ce souvenir s’embrouille dans l’esprit d’Assafiel, ce qu’il avait vécut avait affecté tant de chose dans sa vie que même ses plus anciens souvenir semblait en ressentir le choc. S’il ne se savait pas aussi fort mentalement, Assafiel aurait eut la crainte de souffrir d’un choc post-traumatique, mais ce n’était probablement rien de plus qu’une petite dépression passagère. Il avait vécu chose semblable une fois, une seule et terrible fois, mais ce souvenir avait été bloqué par l’esprit d’Assafiel et il ne lui revint pas alors en mémoire.

Alors qu’il se dirigeait vers le tunnel, le vent devint de plus en plus fort. Arrivé à son point de départ, c’étaient une brise confortable et semble-t-il infinie qui les cajolaient sans les agresser. Le ventre de l’elfe se mit à gargouiller fortement lorsqu’il vit un bol de fruit déposer sur le sol, près de la limite du bord du tunnel qui faisait 5 mètre de large. En étendant ses mains vers le bol de nourriture, il remarqua la salubrité on ne peut plus inquiétante de ses mains. Après tout, il avait traversé des intestin de dragon alors il n’était pas impressionnant que des petite galles puantes brunes se répandent sur ses doigts. Il décida donc de commencer par aller laver ses mains dans le ruisseau. Dès qu’il y trempa les mains, elles devinrent aussi propres qu’elles pouvaient l’être après des heures de lavage. Quand même dégouté par son hygiène, il se rinça encore quelque seconde les mains avant d’aller manger tout en s’accotant sur le mur.

Oh, ce qu’il peut-être bon de s’arrêter, de se reposer et de manger un instant. La dernière fois que nous avion eu cette chance, nous étions entouré par les ombres, ce n’est pas un bon moment pour relaxer. Mais je suis certains qu’ici nous ne risquons plus rien, du moins pour quelque temps. Moi je mange un peu puis je me lave, ensuite on remonte la pente sa vous vas?

Comme il savait bien que personne ne refuserait de manger un morceau, il n’attendit pas vraiment. Il mangea deux fruits, histoire de laisser les 6 autres aux trois autres. Il s’aspergea le visage de l’eau et se sentit vite un peu plus énergique mais surtout, beaucoup moins sale. Heureux de ce petit bain, il se releva. Resserra la ceinture de son arme, se dégourdit un peu quelque membre et se prépara à repartir vers le soleil. Il avait encore le ventre vide mais il aurait alors la bonne surprise de retrouver des bol de fruit à intervalle régulier. Ce système avait été mis en place pour être certains que les voyageurs ne mangent pas trop vit car alors, ils auraient put être malade vu qu’ils n’avaient que peu manger depuis les quelques jours qu’avaient duré leur quête.

Amadriel regardait la lumière du passage depuis un certain temps déjà, cette lumière qui était prometteuse de tant de choses, de choses dont ils avaient tous besoins: repos, nettoyage, manger, paix. Bref, tout ce qu'un guerrier venant d'affronter tous les enfers souhaiterait avoir. Et justement, c'était le cas de tout le monde ici présent. Assafiel passa à côté de lui, le sortant de sa torpeur réflective. Il le laissa le devancé. Quelques marches plus haut, Assafiel était déjà en train de prendre deux fruits des huit présents dans le panier, les mains apparemment propres. L'elfe des mers sourit: ils pourront finalement manger et se reposer un peu, avant d'avoir atteint la lumière du jour.

Il s'approcha à son tour du petit ruisseau, qui semblait vraiment de nature magique. Il s'agenouilla, vérifia si elle était clair et bonne à boire et ne fit pas de quartier: il but à longue gorgée l'eau juste assez fraiche pour qu'il puisse se sentir désaltéré. La déesse ne les avaient pas oubliée, c'était une chose certaine. Il se releva une fois sa soif parti et se dirigea vers le panier de fruit. Amadriel se saisit de deux fruits, comme Assafiel venait de faire, et s'assoit dans les escaliers, contre le mur et savoura ses fruits. Il avait entendu ce qu'il avait dit juste quelques minutes plus tôt, mais l'elfe des mers prenait son temps avant de répondre.

-Tu fais ce que tu veux! De toute façon, nous allons tous vers le même endroit; nous aurons qu'à nous attendre si jamais il y a quelqu'un qui se rend en haut en premier. Quand à moi... je sens que cet parti de l'escalier va m'accueillir un petit moment encore: nous venons tout de même de sortir d'un combat très éprouvant physiquement... et mentalement.

Il finit de manger ses deux fruits et il mit les graines dans une poche intérieur de son habit. Amadriel leva les bras vers le ciel, encore caché par le roc, pour s'étirer, et il étira aussi ses jambes.

-Que ça fait du bien d'être assis! Mais il faudrait tout de même se hâter: j'en ai plus qu'assez d'être ici.

Il se releva en maugréant légèrement, le sourire au coin des lèvres.

-Allez hop! cascade! Il faudrait tout de même attendre les autres pour savoir leurs avis.

Elvira arriva la première sur le pallier, mais fut la dernière a le quitter lui semblait-il. Elle commençait à ressentir une certaine fatigue dans ses membres ainsi que la douleur des combats. Elle suivit Amadriel près du ruisseau avec l’idée de se laver les mains, mais bloqua tout mouvement à la sensation du sang sur celle-ci. Tant de personnes ont souffert durant cette bataille entre le bien et le mal et beaucoup d’autres ont perdu des être chers. Elle repensa au sang qu’elle avait fait couler par vengeance et les larmes lui montèrent aux yeux. Elle ne les avait peut-être pas tuée, juste suffisamment blessé pour les rendre inapte à la suivre, mais elle avait quand même fait couler leur sang. Les larmes roulèrent alors et Elvira plongeât sa tête dans l’eau du ruisseau pour les camoufler. Elle resta ainsi, le tant que ses cheveux s’imbibe d’eau, puis releva la tête et ce lava les mains.

La demi démone prit rapidement deux fruits et le fit traverser sa chevelure humide restée devant son visage. Avant, ces cheveux auraient gênés sa vision mais désormais, tout avait radicalement changé. Elle se releva et se dirigea vers le second pallier tout en repoussant finalement ses cheveux sur le coté de son visage quand une pensée la frappa soudain.

Elle allait suivre ce groupe jusqu'à la ville, mais ensuite? Elle voulait récupérer ses souvenirs, mais elle n’avait aucune idée de l’endroit par où commencer. Si au moins elle aurait eu un indice ou quelque chose qui aurait pu l’aider Elle était prête à faire tout se qui était en son pouvoir pour n’avoir qu’un nom, que se soit de ville ou un prénom, mais vue sa situation, cella lui semblait impossible.

…………attendre les autres pour savoir leurs avis.

Elle releva la tête vers Amadriel et inclina celle-ci légèrement vers la droite en signe d’incompréhension.Une mèche de cheveux blanche lui tomba sur le visage sans qu'elle ne bouge pour l'enlever car de tout facon, cette mèche ne genait plus sa vision.

Excuse moi, je n’ai pas porté attention, mais demander notre avis sur quoi?

La fée n'entendit plus rien soudainement alors que son attention fut attirée par l'eau qui coulait, la petite source bruissant en éclat de verre à ses oreilles. Elle marcha lentement vers elle, depuis le moment où elle en perçut le divin son. Arrivée auprès de la source, elle laissa son esprit vagabonder, évaluant les possibilités. Elle se sentait terriblement sale, épuisée, vide et affamée. Le premier sur sa liste de problème se rêglerais en une trempette, si seulement elle osait plonger, s'immerger sans crainte. Elle n'avait pas envie de devoir continuer le chemin avec des vêtements trempés, mais l'idée de se laisser voir nue par ces inconnus et amis... Une idée traversa alors son esprit ennivré de fatigue et du son de l'eau.

Des étoiles apparurent autour d'elle soudainement... Scintillantes, dorées, elle l'enrobèrent soigneusement bientôt des épaules aux genoux, assez denses pour lui permettre de se dévêtir sans gêne et de se glisser dans l'eau pure et réconfortante. La masse froide l'enveloppa plus sûrement que les étoiles qui ne la quittèrent pas et projetèrent à travers le liquide clair une multiture de petits arc-en-ciel en éventail, formant presque une fontaine de couleurs vives. Elle se laissa flotter encore un peu entre deux eaux et finit par remonter, soulagée, pour écouter ce que ses compagnons racontaient.

Quand elle entendit Amadriel demander leur avis aux autres, elle fut l'une des premières, comme de coutume, à prendre la parole.

- Il m'est avis que nous pourrions nous accorder quelques heures de repos ici, mais je crois que cette eau mirauleuse fera mieux office de revigorant qu'un sommeil réparateur de plusieurs heures. Donc buvez ou baignez-vous, profitez d'une petite heure de repos et l'on pourras repartir. Des objections? Ah... j'oubliais... on peut manger un peu aussi.

Sur ces derniers mots, deux fruits s'élevèrent du panier pour aller rejoindre ses mains ouvertes hors de l'eau. Elle s'en saisit avec un sourire et mordit dans un premier avidement, le savourant jusqu,à la dernière bouchée. Elle mangea le deuxième avec un peu moins d'empressement puis replongea au fond de l'eau quelques instants avant de ressortir, laissant les étoiles la sêcher un peu avant de se rhabiller et de les faire disparaître d'un léger hochement de tête.

L'elfe des mers se retourna vers la demi-démone, encore ruisselante de l'eau du ruisseau, qui venait de poser une question. Une mèche venait de lui tomber devant les yeux, mais elle ne semblait pas incommodée par celle-ci.

-L'avis de tous pour savoir si nous devrions se reposer un peu avant d'entreprendre l'ascension vers le monde extérieur. Moi personnellement, je suis d'avis de se reposer un peu, mais rester trop longtemps dans cet endroit, proche des enfers même si ils sont écroulés, ne me dit rien qui vaille et j'ai bien envie de revoir l'océan un jour ou l'autre. Ce petit ruisseau n'est que magie... ça ne vaut pas l'océan.

Il réajusta sa tenue et vérifia qu'il avait encore ses deux épées. Ses yeux rougeâtres fixaient tout de même le petit ruisseau dans laquelle une lueur blanche venait de plonger dedans tandis qu'il parlait à Elvira. Il arqua son sourcils droit et se rendit compte que c'était la fée qui venait de plonger littéralement dedans, enveloppée de sa magie. Amadriel regarda le ruisseau redevenu calme tandis que la fée semblait avoir nagée vers la fond de celui-ci, et cela lui fit rappeler qu'il avait un léger contrôle sur l'eau... mais qu'il devrait apprendre à maîtriser, chose qu'il n'avait évidemment pas fait, la tâche le décourageant et n'ayant pas trouvé de mentor pour lui apprendre au moins les bases. Il fit le saut quand Maëlyn refit surface. Amadriel se rassit sur le sol et s'accota sur le mur tandis que la fée disait ce qu'elle pensait.

-Oui, au moins se reposer...

Il se releva, car il fixait toujours l'eau qui l'appelait depuis déjà quelques temps.

-Désolé, mais je crois que je vais reprendre ce que j'ai dis tout à l'heure: je plonge!

Il se débarrassa de sa tunique et garda seulement son pantalon, il courut jusqu'au bord au fit un majestueux plongeon qui ne troubla qu'à peine la surface du ruisseau. Il sentit immédiatement la fatigue diminuer, mais il savait que le meilleur serait le confort d'un lit bien duvet. Il remonta quelques minutes plus tard à la surface, ne semblant même pas avoir besoin de reprendre son souffle. Amadriel fit la planche et se laissa bercer doucement par les mouvements du ruisseau.

Assafiel sourit lorsqu'il vit la jeune fée plongée à l'eau avec toutes ces lumières autour d'elle. Cela la rendait d'autant plus majestueuse à ses yeux. Il fut heureux de savoir qu'Elvira les suivraient vraiment et, au plongeon d'Amadriel, Assafiel ne peut plus résister. Avec un rire faible, il détacha la ceinture de sa taille, retira son armure, puis la légère tunique du dessous. Toujours en pantalon, à l'instar d'Amadriel, il plongea à l'eau et fit une ou deux brasse avant de retourner sur les bords et ressortir de l'eau. Il adorait la sensation du liquide sur son corps mais il se sentais toujours un peu oppresser par celle-ci. Il aurait bien voulut s'étendre au soleil et absorber un peu ses rayons mais malheureusement, la lumière blanche n'avait pas vraiment le même effet.

-Très bien, alors on attend un peu ici, une heure comme la proposée Maëlyn. Après on avance. Pas besoin de faire le voyage en entier en véritée après tout, nous ne sommes pas particulièrement pressé. Moi je vais dormir un peu par ici. Passez une belle heure. Oh et je ne crois pas qu'on aie besoin de tour de garde. De toute manière je doute que,même si un démon aurait survécut, il aurait la moindre envie de s'attaquer à nous qui avons détruit son maître aussi facilement.

Pour Assafiel, cela était assez ironique de dire que tout c'était aussi bien passé. Après tout, il était mort pendant quelque temps lors de ce combat. Ployant ses ailes dans son dos, il eut presque l'impression de dormir sur un lit confortable. Un poids assez important se cala lentement sur ses jambes. Entrouvrant ses yeux l'espace d'un court instant, il remarqua la tête du dragon se déposer alors qu'il roulait son corps en boule à ses côté. Lentement, Assafiel s'endormit. Au bout de quelques minutes, il s'engouffrait dans un sommeil profond qui lui permettrait de récupérer un maximum de force. Ce n'était pas la première fois que l'elfe dormait sur un champs de bataille, cela ne le stressait donc absolument pas, mais il n'aurait sut dire l'effet que cela ferait sur ses amis.

Maëlyn observa lentement ses compagnons plongés dans le silence quand Assafiel eut fini de conclure leur pause comme son rôle de leader "élu" lui obligeait à le faire. Elle remarqua le petit dragon qui était allé se blottir contre son "père" pour dormir tandis que ce dernier s'assoupissait lui-même. Elle n'en ressentait pas le besoin elle-même, mais le silence et le repos des autres, l'ambiance calme, l'impression que le temps ralentissait pour leur offrir un répit, ça vallait tout de même une bonne heure de sommeil profond, sinon davantage. Dans son état de fée, de toute manière, elle n'avait pas besoin d'autant de sommeil que les autres.

Elle continua à passer son regard sur ceux qui étaient là, ceux avec quie lle s'était battue, ceux qu'elle avait réussi à garder, en somme. Ses pensées dérivèrent sur les disparus, sur ceux qui étaient morts au combat ou qui avaient simplement quitté la bataille avant la toute fin. Franguir, en particulier, lui revint en mémoire, celui qu'ils avaient voulu sauver et qui avait quitté les lieux sans un regard en arrière, les laissant là, sans même un véritable remerciement. Elle se dit secrètement que si ça n'avait pas été de lui, peut-être que le monde serait maintenant aux mains d'Arsany, mais, malgré tout, une certaine rancoeur lui restait sur le coeur. Elle s'efforça de ramener ses pensées au moment présent.

L'eau était tellement calme... l'air lui semblait immobile. Elle ne voulait pas bouger, de crainte que le monde reprit sa consistance normale, son mouvement, son rythme. Amadriel faisait la planche à la surface, Assafiel dormait ainsi que le petit dragon, Elvira semblait garder un silence tranquille, pour le moment. Elle ferma lentement les yeux, coupant à sa vue réelle la lumière, s'enfermant dans sa petit bulle d'obscurité. Là, elle revit le combat, la défaite d'Arsany, ressentit une fois de plus l'impression que tout n'était pas terminé, mais tout cela commençait à être tellement lointain, tellement incertain... Elle commença à être un peu étourdie, mais ne put ouvrir les yeux pour reprendre son équilibre, ne put même s'asseoir pour sentir sous elle la stabilité du sol. Elle se sentait lentement, plutôt, sombrer dans un état second qui la comblait totalement. Ses pensées dérivaient sasn but...

...jusqu'à ce que le visage de sa maîtresse traîtresse réapparaisse dans son esprit. Alors ses yeux se réouvrirent d'eux-mêmes et ses sens reprirent du service. Rien n'avait changé, mais elle venait de réaliser quelques chose... Tout avait changé, rien ne serait plus jamais comma avant. Son esprit avait changé si profondément et s'y était gravé des pensées et des images si violentes et imposantes que jamais elle ne pourrait les oublier. Et tous, tous sans exception, avaient changé de la sorte. Ils ne verraient ni le sang, ni la bataille, ni la victoire de la même façon maintenant. elle s'imagina retourner parmi les siens, parmi le peuple des fées, près de ses parents, mais cela lui semblait à présent incongru, impossible, irréaliste, voire inutile. Amadriel ressentait-il cette impression aussi, de ne plus être le même, de ne plus jamais pouvoir rejoindre les siens car il en était devenu trop différent. Et Elvira, qui n'avait jamais eu de véritable patrie, serait-elle un jour capable de s'attacher à un endroit en l'appelant chez elle alors même que la seule personne qui l'ait jamais accompagnée sur son chemin plutôt que dans la bataille était morte. Vaguement elle espéra que oui, elle trouverait son petit coin de paradis.

Enfin, Assafiel... Si jamais il reprenait le contrôle des troupes qu'il dirigeait à Alarië, serait-il capable d'encore considérer la bataille comme avant. Il les trouverait toutes si aisées, si faciles. Et ses hommes qui ne le verraient jamais plus comme avant avec ces ailes étranges qui se tenaient derrière lui. Elle eut un peu peu de ne plus trouver sa propre place à ses côtés, de ne plus trouver sa place tout court, mais ses craintes concernaient davantage le futur de ses amis que le sien. Quoi qu'il advienne, elle avait fait ce qui était juste et conserverait ce sentiment pour le reste de ses jours, en espérant qu'elle ne les souhaite jamais plus courts.

Elle attendit en s'obligeant à rester bien consciente et éveillée que les autres soient prêts à repartir.

Elvira, qui n’avait toujours pas bougé, se décida finalement a s’étendre sur le sol. Elle ferma alors ses yeux et laissa dériver son esprit. Elle avait hâte de sortir de cet endroit, sûrement comme les autres, mais dans un sens elle aurait préféré que ce moment ne se termine jamais. Elle avait un but mais pour le moment aucun plan pour le réaliser. Elvira retournait toute les possibilité dans sa tête si bien qu’elle ne se rendit pas compte qu’elle commençait peu a peu à s’assoupir.

Elvira se retourna vivement. Elle venait d’entendre un bruit derrière elle. Personne. Elle fronça les sourcil perplexe quand elle entendis a nouveau le bruit. Elle se retourna alors lentement et tomba nez à nez avec Madriel.

-Madriel!
-Tout est de ta faute.

Sa voix était calme et douce, mais si froide.

-Qu’est-ce qui es de ma faute?
-Leur mort.
-Leur…Leur mort????¸
- Peut-être que si tu aurais été plus forte je ne serais pas mort et eux non plus. Tout compte fait, je m’étais trompé. Tu n’iras jamais au paradis pauvre sotte. Je ne suis pas la première personne qui meurt sous tes yeux après tout n’est-ce pas?

Elvira tremblait. Elle n’arrivait plus à bouger et les larmes coulaient à flot sur ses joues. Ses genoux la lâchèrent finalement et elle s’effondra sur le sol.

-Je ne voulais pas, je le jur. Pardonne-moi!

Deux bras entourèrent alors le corps tremblant de la demi démone.

-Écoute moi Elvi…Ne pleure pas, ne l'écoute pas. Tout vas bien
-Zaebos!

Elvira ouvrit brusquement les yeux au moment ou elle murmurait se nom. Elle se redressa en position assise encore avec la sensation de ces deux bras l’entourant. Elle réalisa soudain qu’elle avait prononcé le nom d’un inconnu comme si c’était tout a fait naturelle de l’appeler ainsi. En y repensant correctement, ce nom lui était étrangement familier mais elle n’arrivait pas à se souvenir ou elle l’avait entendu.Elle observa un moment les trois autres.

- Il faudrait peut-être recommencer à avancer histoir de sortir d'ici le plus rapidement possible.

Les mouvements de l'eau aux propriétés de régénération le mit peu à peu dans une semi phase de sommeil, plus une sorte de transe qu'autre chose. Son esprit voguait vers le dernier combat qu'ils venaient, ses nouveaux compagnons d'armes et lui, de finir haut la main à l'aide de la déesse qu'ils sont venu délivrés. La puissance d'Arsany et de ses compagnons resurgir en un éclair: comment est-ce que lui, simple dance-lame sans maîtrise réel sur son propre élément, pouvait compté parmi les héros de ce combat décisif entre les forces du bien et du mal? Il ne pouvait pas encore concevoir ce fait, ce fait qu'il devra apprendre tôt ou tard, de gré ou de force, reconnaître. Malgré cela, il n'a pas vraiment vraiment aidé contre Arsany, sauf être blessé par celui-ci et soigné par la fée Maëlyn, et les quelques coups échangé contre l'ex Dieu du mal.

Malgré ceci, il sait qu'il a tout de même été utile dans les autres combats, notamment contre l'armé d'ombre et les grosses statues. Pour cela, il était bien fier d'avoir participer avec eux. Les douces vagues de la source eurent quasiment raison de lui et de sa fatigue pour finalement opéré son sortilège au complet, c'est-à-dire causé le sommeil, lorsqu'il entendit un cri...

-Zaebos!

Amadriel réouvrit subitement ses yeux et perdit la concentration de sa position de planche. Il coula un peu dan l'eau pour ensuite faire dépassé sa tête du petit ruisseau, l'eau l'ayant réveiller à nouveau. Il eut juste le temps de voir Elvira déclaré qu'ils devraient se rendre le plus rapidement possible à la surface. L'Elfe des mers se frotta les yeux, puis il se rendit jusqu'à la berge du ruisseau. Elle avait somme toute raison: le plus vite qu'ils sont sorti d'ici, plus vite ils pourront réellement se reposer.

Il sécha son corps le mieux qu'il le pouvait, mais abandonna de séché ses cheveux, tout de même long. En soupirant, il se revêtit, redevenant le mystérieux Elfe des mers aux cheveux bleu et aux iris rougeâtres, prêt à repartir.

-C'est quand vous voulez, tout le monde.

Il devina aussi qu'il ne devrait pas trop questionner la demi-démone sur le nom qu'elle avait crier: cela n'était certainement pas de ses affaires.

-Oeffel, vas rejoindre les archers du mur ouest, ils auront besoin de toi. Na'guel tu mèneras les troupes de terrains sur le flanc nord. Antaviel, assure-toi que tout le monde est prêt pour l'attaque ouest mais ne te joint pas à la mêlée. J'aurai besoin de toi ici. Concentrez-vous, faites bien votre travail et les orques ne passeront pas. Nous sommes la dernière défense d'Ellen Nim, rappelé vous en!

*Assafiel se trouvait au sommet d'une tour qui donnait une vision plus ou moins correcte des contours de la cité d'Ellen Del. Devant lui, les armées formées d'orques, et d'elfe noir sans qu'il ne le sache, se dirigeaient vers la petite ville elfique d'Ellen Del. Ce n'était pas la première vois qu'il voyait ce moment précis dans ses rêves mais il ne se rappelait pas de l'avoir réellement vécut. Il avait autour de lui un groupe de guerrier portant des armures d'argent et qui obéissait à ces moindres ordres. Lui même était dirigé par un autre chef du nom de Gilthanas. Assafiel n'avait que très peu d'imagination ce qui rendait très étrange le fait qu'il connaissait tout cela. Pourtant il connaissait chaque arbre à porté des murs, chaque briques de la petite ville et ressentais une attache psychologique toutes particulière envers ces terres. Il s’y sentait plus proche que jamais il ne l’avait été d’Alarië, elle était pourtant sa ville natale, a sa connaissance tout du moins. Sans parents pour le lui assurer, qui sait s’il avait raison.

La bataille n’augurait rien de bon, ils étaient moins nombreux que l’ennemi, beaucoup moins nombreux. Et si la ville n’avait pas un emplacement tout à fait négligeable, elle n’avait rien d’une ville fortifié. Enfin, maintenant oui, mais si peu, oh oui si peu. De son œil de chef avertis, Assafiel savait qu’il n’était pas bien sage de resté là alors qu’ils auraient dut retourner maintenant vers Ellen Nim et y préparer de véritables défenses. Pourtant, une partie de son esprit lui disait de rester. À croire qu’il avait oublié tout l’entraînement qu’il possédait maintenant.

Puis un éclair de lucidité lui parvint, il avait bel et bien été incertains de ce choix et, lorsque les elfes perdirent la batailles, il c’était promis de ne plus agir de cette façon, de ne plus perdre la moitié de ses hommes dans une bataille inconsidéré. Puis, un autre éclair, celui-là du combat qu’il venait juste de terminé. Il avait recommencé, il avait renvoyé ses amis à une mort certaine et ce, sans prendre un instant de réflexion. Aucun stratège moindrement brillant n’aurait fait cela. Aucun stratège qui aurait tenu à la vie tout du moins. Cette phrase résonna dans la tête d’Assafiel. Il n’avait pas risqué sa vie si cela n’était jamais arrivé en vérité, mais d’un côté, ce rêve le mélangeait tellement qu’il ne reconnaissait plus la vie et le songe et d’un autre, il avait réellement mis en danger ses amis. Seuls ceux qui ne rêvaient que de gloires se seraient lancé dans une telle bataille. Assafiel était il donc un de ces fous qui sont prêt à tout pour avoir leur nom dans les livres. Peut-être qu’une partie de lui l’était, oui, désireux de recevoir la gloire, mais d’un autre côté, il avait d’abord fait cela parce qu’il voulait sauver le monde.

Ah, sauver le monde, quel beau principe cela était. Assafiel avait-il réellement sauvé le monde? Il se rappelait son vieux professeur d’histoire du temps ou il était jeune. Des images de la bibliothèque d’Alarië lui revenait en même temps que celles d’une autre bibliothèque avec en arrière fond le nom de cette autre ville, Ellen Nim, mais cela importait peu, voir pas du tout en faites. Le professeur lui avait dit que le monde était ce que les êtres vivants en fond et qu’ainsi, tout être vivant, par chacun de ses actes, sauve au moins un monde. C’était une idée étrange, mais aussi très apaisante pour Assafiel. Ainsi, il se disait que dans chacun de ses actes bons, il sauvait un monde peuplé d’être bienfaisant, et il savait depuis toujours que les guerres se gagnent par de petites batailles. Si aujourd’hui ils avaient remporté la guerre par cette acte, ce n’était qu’une d’entre elle. Car si plusieurs batailles forment une guerre, une guerre s’enchaîne toujours sur une autre. La prochaine fois qu’il se battrait, il serait plus prêt que jamais.*

*Un son vint aux oreilles d’Assafiel, il ne comprit pas ce que c’était mais il se doutait bien que ça venait de l’un de ses amis. Avant qu’il ne puisse demander ce qui arrivait, Amadriel annonçait qu’il était aussi prêt à partir. Assafiel se dit donc que ca devait être à propos du voyage de retour vers la surface et ne s’étendit pas sur le sujet. Il se releva lentement, histoire d’éviter cette sensation étrange lorsque l’on se relève subitement. Il resserra sa ceinture, souri à ses collègues de voyage et les invita à le suivre alors qu’il commençait à avancer vers la lumière. Le sommeil qu’Assafiel venait de reprendre lui faisait le plus grand bien et, au palier suivant il prit ces deux fruits dans le panier, posé au même endroit qu’au précédent avant de continuer. Assafiel était relativement silencieux, sans être muet, il ne savait trop que dire, que demander. Après tout, s’il ne connaissait rien de la famille de ses compagnons, il lui semblait étrange de leurs en parler alors qu’ils venaient de détruire les enfers ensemble. Comme si un moment aussi intense ne les avait pas autant rapproché que cela. Il finit toutefois par se lancer.*

Dites moi mes amis. Est-ce qu’aucun d’entre vous à quelqu’un à aller rejoindre là haut. Moi je vais surement retrouver mes grands amis et frère d’arme, les Armures d’Argents. Mais vous, est-ce que quelqu’un vous attend?

Dites moi mes amis. Est-ce qu’aucun d’entre vous à quelqu’un à aller rejoindre là haut. Moi je vais surement retrouver mes grands amis et frère d’arme, les Armures d’Argents. Mais vous, est-ce que quelqu’un vous attend?

Elvira leva la tête vers un ciel qu’ils ne pouvaient pas encore voir. Elle n’avait plus personne et elle se doutait bien qu’elle ne pourrait pas rester avec eux. Si ils l’avaient acceptée, les autres ne le ferait pas forcément. Elle pourrait toujours cachée un certain temps son physique mais la vérité fini toujours par se savoir, surtout lorsqu’elle est aussi évidente.

Et bien je suis heureuse que tu ais des personnes à retrouver Assafiel. Pour ma part je n’ai personne. Je comptais suivre la personne qui a le plus long chemin à faire pour qu’elle ne soit pas seul pour ensuite continuer seul. Heureusement, j’ai désormais un but alors sa ne sera pas pénible contrairement à avant. Et vous deux?

Elvira regardait Amadriel et Maëlyn avec un léger sourire. Le fait de n’avoir personne à rejoindre ne semblait pas l’ennuyer comme l’avait confirmé ces paroles. Ces cheveux blancs encadrant son visage faisait ressortir étrangement la couleur de ces yeux désormais sans pupille. Devant eux, il n’y avait pas de problèmes, mais a l’extérieur il lui faudrait sûrement les caché. Après tout, un aveugle n’était pas sensé être aussi douer en combat ou pour éviter les obstacles.

Elle se lançait dans une quête difficile et elle espérait fortement pour ces compagnons qu’ils n’auraient pas quelque chose comme sa à faire un jour. Elle ne les connaissait pas vraiment, mais elle savait qu’ils devaient avoir eu leur lot de problèmes jusqu'à maintenant et elle ne leur en souhaitait pas plus. Elle attendit alors la réponse des deux autres, espérant pour eux qu’ils aient quelqu’un à revoir contrairement a elle.