Le grand combat

[Désolé de ma longue absence tout le monde!]

Maëlyn écouta ce que les autres avaient à dire et se prépara à partir tout en prêtant une oreille attentive. Question fatidique et inévitable, avait-elle quelqu'un à rejoindre? Non, la seule personne avec qui elle voulait être était là, à deux pas d'elle et elle s'apprétait à le mentionner quand elle eut un vertige. ses genoux cédèrent et elle tomba sur le sol, en position de prière, les mains sur le front pour chasser la migraine. Des images surgirent des ténèbres que créaient ses paupières.

*Des éclats dorés parcouraient le ciel en poussière d'or.* Un coup de plus à ses tempes. Elle se sentait prête à hurler de douleur. *elle pouvait entendre une sorte de battement, comme un coeur, mais si fort... Ses yeux se tournèrent vers un visage familier maintenant. Assafiel se tenait là, ni triste, ni heureux. Il semblait seulement songeur...

- Où sommes-nous, Assafiel?

C'était comme si sa voix avait résonné en écho dans sa propre tête. Assafiel ne l'entendait pas. Était-elle réellement là?

- Assafiel? Assafiel?

Toujours aucune réaction, aucune réponse. Elle sentit une larme couler sur sa joue, mais ne sut pas si c'était réel ou fictif.* Elle tremblait et ses lèvres murmuraient quelques sons incompréhensibles. Une larme était bien tombée sur sa joue et y glissait lentement. Si ce n'était des tremblements, son visage restait impassible, tranquille et serein, rien n'indiquait sa migraine sinon ses mains sur son front, crispées à ses tempes douloureuses. *Il ne l'entendait pas.

- ASSAFIEL! Assa...

Elle abandonna, versant une deuxième larme tout aussi futile et inutile. Puis elle prit conscience que rien de tout cela n'était vrai. Ni le ciel bleu et clair, ni ces larmes qui coulaient de ses yeux, ni l'herbe verte sous leurs pieds. Ni Assafiel ni elle. Alors il tourna ses yeux vers elle, mais sans la voir. Elle força ses propres yeux à s'ouvrir.*

Son mal de tête disparut dès qu'elle eut déscellé ses paupières. Les yeux grand ouverts, elle se releva vivement, tâchant de ne pas laisser paraître le malaise qu'elle venait d'avoir. Elle tenta de se remémorer ce qui se disait avant. Ah, oui, avec qui elle partirait, qui l'attendait?

- Moi, je pars avec Assafiel. Où il ira, je le suivrai.

Elle s'était mise à parler en arborant un sourire éveillé et agréable. Tous ceux qui avaient assisté à son malaise purent constater qu'elle s'en remettait bien. À l'intérieur d'elle, une peur étrange était née, mais rien que quiconque puisse voir à présent.

[Ceux qui veulent avoir assisté à la petite crise le peuvent, ceux qui n'ont rien vu, tant pis pour vous.]

Assafiel ressentit un petit pincement au cœur alors que la fée s'effondra. Il ne vit pas à proprement parlé la fée dans ce moment de faiblesse mais toute son âme tressauta d'un coup. Lorsqu'il se retourna, la fée était déjà remise et souriait. Assafiel était tellement heureux de savoir que Maëlyn resterait avec lui, il ne sut pas trop que répondre. En attendant la réponse d'Amadriel, le demi-Archange donna une poussée plus forte sur ses jambes pour escalader à toute vitesse les dernières marches menant au soleil. Ils ne l'avaient pas remarqué jusque là mais ils avançaient très rapidement et maintenant, le soleil éclairait leurs visage de sa place forte tout à l'ouest des terres d'Alarii. Jamais Assafiel n'eut aussi hâte de voir la lune et les étoiles maintenant qu'il avait vu le soleil.

Je suis sincèrement désolé pour toi Elvira, dit-il alors qu'il avançait de quelque pas dans le désert de roc qui s'étendait à perte de vue. J'aurais vraiment voulu que tu te joignes à nous. J'espère que tu trouveras ce que tu cherche à travers ces vastes terres. Si un jour tu as des problèmes et que tu passes près d'Alarië, tu saura que les Armures d'Argent seront là pour te venir en aide, même contre l'enfer tout entier. Enfin, en admettant qu'il ne soit reconstruit d'ici là.

Maëlyn, tu me fais chaud au cœur. De savoir que tu ne me quitteras pas de sitôt me fait un bien fou. J'espère que tu resteras avec nous dans le Complexe Royale, je suis sure qu'aucun de mes guerriers ou des autres n'y verront d'inconvénient. À moins que tu ne préfère la tour de magie, peut-être serais-tu plus dans ton élément. Enfin, ce sera à toi de choisir.

Amadriel, toi aussi, je t'invite à venir loger avec nous. Et même plus, si tu en a envie, tu pourrais même tenter ta chance pour entrer dans les Armures d'Argent. Je suis persuadé que tu passeras le test haut la main et tes capacités de guerrier indéniable nous serait probablement d'une grande utilité. Mais j'en resterai là pour l'instant, je ne voudrait pas que toutes mes belles paroles t'effraient trop.

HJ: Bon, j'ai posté avant Amadriel histoire de faire avancer au plus vite. Nous n'arrêtons pas de marcher et un d'entre vous peut nous faire marcher au moins jusqu'à la plaine. Une marche de quelques heures tout au plus. Nous venons juste de dormir alors je doute que l'on aie réellement besoin de sommeil avant là bas de toute façon. Après cette plaine donc, il va y avoir un petit village puis on entrera dans la forêt juste avant Alarië. Sur ce, bon rp ^^
Dis, tu ne m'en veux pas, Hein Amadriel tu ne m'en veux pas?

Elvira remarqua parfaitement le malaise de la fée, mais ne dit rien. Il y a certaine chose qu’il ne vaut mieux pas aborder si les gens ne disent rien et comme Maëlyn ne semble pas vouloir étaler sur le sujet, il valait mieux faire comme si rien n’était. Elle continua de marcher normalement, mais étrangement que Assafiel prononça ces parole un vide s’insinua en elle.

Seul...

Elle allait surement se ramasser à nouveau seul. Maëlyn ne quitterait jamais Assafiel et Amadriel accepterait surement la proposition ou rejoindrait les siens. Une boule se forma alors dans sa gorge et l’irrésistible envi de se laisser tomber sur le sol la prit. Elle avait envi de sauter, de crier et de pleurer comme une gamine de cinq ans pourtant elle resta droite et continu à avancer. Alarië semblait être une ville merveilleuse, mais hors de sa porté. Elle avala difficilement sa salive attendant la réponse d’Amadriel avec appréhension.
Depuis qu’elles les avaient connus, elle se sentait faible. Avant se retrouver seul ne lui aurait absolument rien fait, mais maintenant elle aurait aimé qu’ils restent ou pouvoir partir avec eux. Se séparer du groupe lui faisait mal et elle détestait ça au plus haut point.

Seul…

Elle soupira légèrement puis releva la tête

Nous approchons de la sorti, je ressens les quelques traces de la végétation extérieur qui à par je ne sais quelle miracle atterrit ici. Surement le vent.

C’était bon signe, il approchait de la surface. Un détail lui sauta alors au visage.

Euh…j’aimerais vous demander un service lorsque nous seront tous sorti. J’aimerais savoir s’il fait jour ou s’il fait nuit. Je n’arriverai surement pas a distingue ces deux moment de la journée avant un moment, donc si vous voudriez bien m’aider sur se point.